Ecriture d’un nombre complexe
On appelle nombre complexe, ou simplement complexe, tout nombre z qui s’écrit sous la forme z=x+iy, avec x et y réels, où i est un nombre vérifiant la relation i2=−1.
Soient z et z′ deux complexes. On note z=x+iy et z′=x′+iy′ avec x, y, x′ et y′ réels.
On définit l’égalité de deux complexes de la façon suivante :(z=z′) si et seulement si (x=x′ et y=y′)Par conséquent chaque complexe admet une seule écriture de la forme x+iy, avec x et y réels, qui est appelée son écriture algébrique.
On note C l’ensemble des nombres complexes.
Tout nombre réel est un nombre complexe.
En effet, soit x un nombre réel. On peut écrire x=x+0i, ce qui permet de dire que x est aussi un nombre complexe.
L’ensemble des réels est donc contenu dans l’ensemble des complexes. On a R⊂C.D’autre part, il est important de comprendre qu’il y a des nombres complexes qui ne sont pas réels
Par exemple : i, 1+3i,−7+10i…
Partie réelle et partie imaginaire d’un complexe
Soit z un nombre complexe. Il existe donc un unique couple de réels (x,y) tels que z=x+iy.
x est appelé la partie réelle de z, et y est la partie imaginaire de z.
On note :x=Re(z) et y=Im(z).
Soient z et z′ deux complexes. D’après ce qui précède, on a l’équivalence suivante :(z=z′) si et seulement si (Re(z)=Re(z′) et Im(z)=Im(z′)).
Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle est appelé un imaginaire pur.
Un nombre complexe dont la partie imaginaire est nulle est un réel.
Les nombres complexes i et 5i sont des imaginaires purs mais 1+i n’est pas un imaginaire pur.
Soit z=(m2−1)+(2m+3)i, où m est un paramètre réel.
Pour quelles valeurs de m, z est-il réel ? imaginaire pur ?
- (z∈R) si et seulement si (2m+3=0) si et seulement si (m=−32).
- (z imaginaire pur) si et seulement si (m2−1=0) si et seulement si (m=−1 ou m=1).
Image et affixe
Le plan muni d’un repère orthonormé direct (O,→e1,→e2) est appelé plan complexe.
Au nombre complexe z=x+iy avec x et y réels, on associe le point M de coordonnées (x,y) dans le repère (O,→e1,→e2). On notera M(x,y) le point de coordonnées (x,y).
Dans l’autre sens, au point M(x,y), on associe le complexe z=x+iy.
On établit ainsi une correspondance entre les nombres complexes et les points du plan. M(x,y) est l’image du nombre complexe z=x+iy et z=x+iy est l’affixe du point M(x,y).
On notera alors M(z) le point d’affixe z.
Deux points sont confondus si et seulement si leurs affixes sont égales.