Utilisation d’une primitive
Cette méthode consiste à utiliser directement la définition d’une intégrale généralisée.
Nous l’illustrerons pas le biais de l’exemple suivant :
Montrons que l’intégrale généralisée [math] converge en la calculant.
La fonction [math] est continue sur [math].
Considérons la fonction [math]
Nous avons [math].
Calculons [math].
Nous obtenons [math]. Nous obtenons donc :[math]
Changement de variable « généralisé »
Soit [math] une bijection de classe [math] de [math] sur [math].
On note [math] et [math].
Soit [math] une fonction continue sur [math] ou [math].Alors les intégrales généralisées [math] et [math] sont de même nature, et si elles convergent, elles sont égales.
Admis.
Montrer que l’intégrale généralisée [math] converge en la calculant avec le changement de variable [math].
La fonction [math] est continue sur [math].
Soit [math] est bijective de classe [math].
Nous obtenons p;:[math]Cette dernière intégrale est une intégrale propre qui se calcule simplement en linéarisant [math].
Nous obtenons [math].
Intégration par parties
Attention : nous ne pouvons (sans précaution) calculer une intégrale généralisée par partie !
En effet, le problème est le suivant :
Soit une intégrale généralisée convergente avec [math] et [math] deux fonctions de [math] dans [math] de classe [math].
Le terme [math] et [math] peuvent diverger ce qui enlève tout sens à l’écriture :[math]
Soit l’intégrale généralisée [math] convergente avec [math] et [math] deux fonctions de [math] dans [math] de classe [math]. Soient [math] et [math] deux réels tels que [math].
Nous calculons [math] en utilisant une intégration par partie.Puis nous faisons tendre [math] vers [math] (par valeur supérieure) et [math] vers [math] (par valeur inférieure).
Nous avons alors :[math]
Calculons l’intégrale généralisée [math]. La fonction [math] est continue sur [math].
Soit [math] un réel tel que [math].
Posons [math] et [math] les fonctions vérifiant :[math]Les fonctions [math] et [math] sont de classe [math] sur [math]. Nous effectuons une intégration par partie non pas sur [math] mais sur [math].
Nous obtenons : [math]Nous calculons la limite lorsque [math] tend vers [math] et nous obtenons [math].